Nous n'avons malheureusement que très peu d'informations sur les taxes et redevances, le droit de poursoin, bénéfices de la fondation et la dîme.
Nous vous livrons ci-dessous les quelques informations que nous possédons.
 
 
Extrait de : Domaine de Binche - Registre des rentes
Binche recettes domaniales   1786 - 1787
Chambre des comptes n° 4543
Rente du Bois-d'Haine
en argent :    16 - 13 - 4
en chapons :  150 - 13 - 4
Total :  167 - 26 - 8
 
Avoine    58 - 4 - 1

Le droit de poursoin du Bois-d'Haine consiste en pain, une pouille et un charlet d'avoine pour chaque habitant faisant feu et les veuves la moitié dont le maire pour collecte en perçois la moitié (à la Saint Rémi).

Quant au droit de charbonnage du Bois-d'Haine consistant dans le juste onzième appartenant à S. M. suivant octroi du 26/01/1765 pour droit d'entrecens a été perçu pendant le cours de 1786 selon la déclaration du receveur de la houillère d'Haine-Saint-Pierre et de la Hestre pour charbonnage exploité sous la seigneurie de Sa Majesté du Bois-d'Haine.


La dîme :
La grosse dîme à Bois-d'Haine s'étendait sur environ 300 bonniers tant à Bois-d'Haine qu'à Fayt.
Elle consistait en grains durs : avoine - fourrage - trèfles.

La menue dîme sur les deux villages portait sur le houblon - tabac -pommes - cochons de lait - dindonneaux - poulets - canards.

Cela rapportait en 1887 : 700 florins - tous frais déduits.

Le bénéfice de la paroisse de Haine-Saint-Paul consistait en :
une petite maison sise à Bois-d'Haine, en 4 bonniers 1 journel de terre à Haine-Saint-Paul et à Saint-Vaast, en 10 quarterons de près, plus 2 journels sur lesquels était bâtie la maison du curé de Bois-d'Haine. Le tout produisait en 1787, un revenu de 95 florins 17 sous, au profit du curé de Haine-Saint-Paul mais à charge de 104 messes par an, dont 26 déchargées par le curé de Bois-d'Haine à titre d'une indemnité due au précédent. ( Source )
D'autre part l'hôtellerie de Boussoit devait annuellement aux pauvres de Bois-d'Haine douze paires de chaussures : dont quatre paires pour hommes, quatre pour femmes et quatre paires de "pastoureaux" (pantoufles) à simples semelles.
Le bureau de bienfaisance de Boussoit qui lui avait succédé dans cette obligation la remboursa le 21 septembre 1834 en versant au bureau de Bois-d'Haine, la somme de 566 francs.
 
Des "livres de compte des pauvres" dont le plus ancien date de 1776 est pour l'instant à l'étude.
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Source : Félix Duval - Bois-d'Haine "Cité du Caudia".
Accueil source. Accueil commune. Poursoin.
Dernières modifications le 3 janvier 2002.