Bois-d’Haine, le 22 novembre 2009.

¬ Insérer ici sigle :

 

 

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                        Messieurs les Bourgmestre, Echevins et Conseillers

                        Mesdames les Echevines et Conseillères

                       

                        Place Albert 1er

                        7170    MANAGE

 

 

 

COMITE DE PROTECTION DU CAUDIA

rue Louise Lateau, 4

7170  BOIS-D'HAINE

Email : caudia@swing.be

--

N. Réf. : L0917103.doc

N. Tél. : 064/556380

                0476/391143

 

 

Messieurs les Bourgmestre, Echevins et Conseillers,

Mesdames les Echevines et Conseillères,

 

Le Chaudeau n’est pas un carnaval et le Caudia une « Société », Gilles, Paysans ou Autres ( n’y trouver par ces termes aucun sens péjoratif ) …

 

Le « Comité de Protection du Caudia » n’est pas, ne peut être, la représentation du folklore, mais tout simplement le rassemblement de quelques personnes dont le rôle se limite à garantir la pérennité de celui-ci. Les titres alloués, et ignominieusement convoités, ne font l’objet d’aucune faveur  et n’existent que par le fait de relations vis à vis, notamment de l’administration communale, d’autres collaborateurs et qu’il est habituel de qualifier ainsi les contacts nécessaires à toute organisation.

 

Le Président et les différentes qualités quels qu’ils soient ne sont pas dans notre cas les représentants de qui que soit et certainement pas des bois-d’hainois et nombreuses personnes extérieures participants au rite annuel. Par contre le groupe de contempteurs apparemment écouté assidûment le pense et voudrait l’être, que ces mêmes personnes ont osé, sans vergogne ni remord, colporter que les festivités ne se réaliseraient pas, ils pensaient ainsi affecter l’organisation et ainsi réaliser leur seul objectif : me nuire personnellement sans se préoccuper des conséquences négatives que « leur » folklore pourrait subire.

 

Par tradition le groupe se forme sans aucune inscription au préalable (ce qui le différencie à toute autre organisation dans la région) ; Les nombreux sympathisants, et n’en déplaise aux mutins qui ne représentent qu’une infime minorité, peuvent participer au déroulement du folklore pour autant qu’ils respectent les règles de bonne conduite et de bienséance  (certains comitards pourraient en prendre des leçons).

 

Par conséquent la notion de groupe doit être bannie, ce sont les participants : des villageois, des amis, des copains, des camarades, des connaissances qui se réunissent spontanément et créent ainsi la fête du village. Et c’est là où je me dresse contre toute association, groupement, quartier, famille, individu qui prétendrait changer cet esprit, cet état de chose (Vous avez dit « autoritarisme »).

 

 

                                                                                                                             … / …

 

 

 

 

 

 

 

 

Que donc  les quelques personnes qui tentent de vous influencer sont en contradiction direct avec l’essence même de notre folklore, ils veulent se l’approprier dans le propre sens du terme, s’amuser égoïstement, organiser des ripailles lors du parcours sans aucun respect de l’objectif : Arriver à l’heure sur la place et participer au rituel, respectant ainsi les villageois présents à proximité du marronnier et non pas en titubant et ou s’affalant sur un banc de terrasse.

 

Qu’il est tout à fait anormal que l’on prenne en considération l’avis d’individus s’investissant très peu aux réunions, travaux préparatoires, ou de vos derniers interlocuteurs ne participant plus depuis plusieurs années, et même un démissionnaire. Que la vindicte qu’ils affichent n’a que pour seul but de m’atteindre personnellement et non l’intérêt des festivités.

 

Sans préjuger de vos positions, sachez que la décision unilatérale, avancée par Monsieur le Bourgmestre, dont on décrie depuis déjà depuis un mois sur la voie publique comme une victoire contre le » Système Caron », ne reçoit pas,  je peux vous  l’assurer,  l’acquiescement et l’apaisement que vous souhaiteriez, mais est qualifiée, par des sympathisants externes et croyez qu’ils sont nombreux, d’ingérence et pour certains de mesure vexatoire à l’égard des personnes qui me sont restées fidèles.

 

J’espère vous avoir sensibilisés afin que vous ne preniez une position qui ne satisferait qu’une minorité et pourrait avoir des conséquences irrémédiables et irréversibles. Veuillez agréer, Messieurs les Bourgmestre, Echevins et Conseillers, Mesdames les Echevines et Conseillères, l'assurance de ma considération très distinguée.

 

 

 

                                                                                                              Le Président,

 

 

 

 

 

Marc CARON.