Énigme !
A proximité de la chapelle Saint Hubert, se trouvait une pierre avec des inscriptions sur ses côtés que nous appelons pierre de potence.

Petites, Louise Lateau et ses deux soeurs, selon un écrit de Paul Vrignault de 1890, jouaient "sur une grosse pierre ouvragée qui se trouve près de la chapelle Saint-Hubert".
Elle est d'ailleurs repérée sur d'anciennes cartes militaires.

Elle se présente sous l'aspect d'un socle de base carrée fuyant vers une forme octogonale se terminant en arrondi.

Elle est gravée d'inscriptions gothiques et creusée en son centre d'un orifice carré possédant encore une partie d'une autre pièce.

Le 30 août 1905, monsieur Carton de Familleureux sollicita Marc Félix, secrétaire communal de l'époque, pour qu'il obtienne des autorités municipales la permission de recueillir à ses frais "cette vieille pierre abandonnée" qu'il croit être "le socle d'une statue antique sans doute érigée là dans les siècles passés" et qui "possède encore une inscription gothique circulaire mais devenue presque illisible". Le dessein avoué du châtelain de Familleureux était d'enrichir son musée lapidaire. Ce projet n'avait pas abouti bien qu'en 1950, l'article précité la situât "dans le parc de Monsieur de Familleureux, près de l'église Saint-Barthélémy".

La pierre ne quitta donc pas cet emplacement jusqu'à l'aménagement du parking contigu, vers 1975.

Voulant assurer sa sauvegarde, monsieur Félix Duval, instituteur bien connu, pria l'administration communale de la mettre en sécurité à l'école de la rue Coquerau.

Notre association -a.s.b.l. La Cense du Caudia- souhaitant que celle-ci ne disparaisse la récupéra en 1992, avec l'assentiment de l' Administration Communale, pour l'entreposer rue Louise Lateau siège de notre association. Non pas pour se l'approprier mais bien pour la sécuriser et peut être un jour la replacer à son endroit d'origine supposé.

Toutefois nous pouvons rester sceptique quant à sa fonction, en effet assez curieusement de par sa forme et son endroit supposé d'origine, nous serions tentés de la définir comme étant un pied de calvaire.

Les inscriptions gravées sur les côtés devenues quasi illisibles ne nous apportent aucun indice.

Sources :  Abbé Omer Papeleux;
Joseph Strale;
Félix Duval;
Paul Durant.
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Dernières modifications le 8 septembre 2000.