plus riche en pierres tombales; elles furent découvertes par hasard lors d'une réfection du bâtiment. Ce précieux patrimoine appartenait probablement à l'ancienne chapelle, considérées comme décombres et pour éviter de les emporter vu leurs poids, elles servaient d'assise à l'actuel carrelage des nefs latérales de l'édifice. A travers les textes qui y sont gravés, se lisent des bribes de l'histoire du village, entre 1600 et 1800, période durant laquelle précisément, les sources écrites sont plutôt silencieuses. De là l'intérêt d'un examen attentif du language
de ces pierres que la fabrique de l'église Saint-Jean-Baptiste a
si bien mis en évidence, près de l'autel du saint Patron
de la paroisse, les appuyant contre le mur de la nef et les surélevant
à bonne hauteur.
|
IHS D O M ICI REPOSE LE CORPS DE JACS
|
Qu'il Repose En Paix
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
Sous l'inscription, deux têtes de mort entourant
un blason figurant deux petits instruments aratoires placés de part
et d'autre d'une herse de bois.
Cet ustensile agricole est également présent sur d'autres dalles funéraires de fermiers de la région, notamment celle, présente dans le cimetière de Familleureux, de Gaspard Wilmet, fermier de la cense de Courrières, décédé en 1834.(Egalement premier bourgmestre de Familleureux après l'indépendance nationale). |
||||||||||||||||||||||||||||||||||
Dimensions : 1.43 m sur 0.86 m. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jacques Valentin né en 1691 et décédé
le 27 novembre 1753, et Marie-Joseph Moreau (Moriaux, Morreaux) eurent
sept enfants :
Fermier, ce dernier l'était puisque, dans un document de 1772,
il est dit tenir "en louage de demoiselle Desars, la maison dite la
seigneurie de la Court et motte". Dans un autre daté de 1786,
il demeure "à la seigneurie de la Court et Motte". Ce domicile
correspond très probablement à l'antique Cense
de la Motte dont il ne reste aucun vestige. Elle était située
à la rue de l'Agriculture face à l'autoroute (actuellement
l'emplacement du lotissement du même nom. La façade, comprenant
l' entrée principale, original de cet édifice a été
reconstruite fidélement par l' |
||||||||||||||||||||||||||||||||||
Commentaires : | Abbé Omer PAPELEUX;
Joseph STRALE. |
||
Sources. | |||
Epitaphier. | |||
Dernières modifications le 24 décembre 2001. |