Arrivé sous le marronnier le Grand Ordonnateur du Caudia ne s'éloignera plus de celui ci sans chevaucher "l'agayon". | ||
Tel un seigneur domptant son cheval de bataille, armé de
sa louche aux couleurs nationales, accompagné de ses marmitons,
il va regrouper les ingrédients nécessaires à la préparation
du "Caudia"
Il est à remarquer que le terme "caudia" désigne aussi bien le breuvage que le cérémonial. |
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Il n'est pas exclu qu'il faut voir ici l'intention des acteurs de
narguer gentiment les autorités ancestrales.
Le cheval remplacé par une pièce de bois et l'épée par la louche. Nous retrouvons dans l'histoire bien souvent des symboles, citons Leernes où le maître de cérémonie présente une canne. |
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Les chaudrons, remplis à ras bord de lait, sont protégés pour le transport par le maître de cérémonie. | ||
A l'aide de "l'agayon", avec grande précaution et non sans difficulté, le précieux liquide est acheminé vers le centre de la place. | ||
En présence de la foule qui encercle le lieux
de la cérémonnie, les jeunes et moins jeunes forment des
farandoles et au son d'airs de fantaisies dansent autour du marronnier.
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Sous le marronnier centenaire, pendu à l'aide de chaînes,
le brouet peut être préparé.
Le précédent tricentenaire fut abattu en 1901 pour installer une ligne vicinale. |
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Après avoir reçu épices et mastelles, amenées aussi cérémonieusement que le lait, la cuisson du breuvage peut commencer. | ||
Le brouet est pratiquement à point et à la limite
de l'ébullition.
Nous pouvons apercevoir le maître de cérémonie, juché sur son "agayon", une soupières entre les mains se diriger vers la cure. En effet, l'honneur de goûter ce breuvage en premier revient à Monsieur le Curé. Toutefois, nous retrouvons dans un texte que celui-ci était
également présenté également au bourgmestre.
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Le "Caudia" est prêt ... |
La foule se précipite pour recevoir et boire ce millésime ! |
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Dernières modifications : 25 août 2000. |